les tiges de noisetier
Jean utilise des pousses de noisetiers assez grosses, trois à quatre centimètres de diamètre, et très longues de trois à quatre mètres, ce qui demande une certaine technique et.........quelques muscles.
assouplissement de la tige
Avec de si grosses tiges, au prélable il faut l'assouplir tout du long, en la courbant en s'aidant du pied, comme le montre les photos ci-dessous.
levage des éclisses
c'est la technique classique de la vannerie du noisetier, avec quelques particularités dues à la grosseurs des tiges. Jean fait l'entaille du côté où la tige est la moins grosse pour pouvoir ensuite débuter le pliage plus facilement. En effet comme l'entaille est assez près de l'extrémité, le bras de levier est court d'un côté, ce qui demande plus de force pour démarrer le pliage et c'est donc plus facile du côté où la tige est la moins grosse.
Pour finir de lever l'éclisse du gros côté de la pousse de noisetier, Jean pose le gros bout de cette pousse par terre, le coince avec le pied et tire sur l'éclisse pour finir de la décoller (voir l'avant dernière photo de paragraphe).
Autre particularité de Jean c'est de lever les éclisses en suivant sur la circonférence, et non comme la méthode classique à l'opposé de la précédente, ceci pour avoir le moins de pertes en utilisant toute la circonférence.
fente en deux de l'éclisse
les éclisses de ces grosses tiges sont bien sûr trop larges pour le tressage et Jean les fend en deux tout le long à l'aide du bout pointu de sa serpette. Remarquez la technique et la souplesse du "jeune homme".
écorçage de l'éclisse
en période de sève, comme ici, l'écorce se décolle facilement en tirant dessus, il faut donc l'enlever car elle ne tiendrait pas sur l'éclisse au tressage.
affinage de l'éclisse
toujours à l'aide sa serpette Jean enlève le surplus de bois sur l'épaisseur pour la rendre plus souple et donc plus facile à tresser. Ensuite il l'égalise sur les côtés pour obtenir des éclisses régulières qui seront plus esthétiques.